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À propos de notre ferme

RETROUVER LE PLAISIR DE SON METIER ET EN VIVRE MIEUX

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Mes grands-parents, originaires de Yougoslavie, sont arrivés en France dans l’entredeux-guerres. Ils étaient pruniculteurs dans leur pays et ils se sont donc installés comme fermiers dans le Lot-et-Garonne, près d’Aiguillon au Nord-Ouest d’Agen, pour continuer à cultiver des pruniers d’Ente. Leur ferme était très diversifiée comme beaucoup d’entre elles à l’époque : la vigne, le tabac ou le maïs faisaient aussi partie des productions issues de leur agriculture familiale. Par la suite, mes parents ont repris l’exploitation et l’ont spécialisée vers l’arboriculture, en pommes et prunes notamment. J’ai pris leur suite dans les années 1980 et engagé la conversion en 2005.

COMMENT S’EST PASSÉ LE PASSAGE EN BIO ?

Je suis passé à la bio il y a 10 ans car j’avais l’impression d’avoir fait le tour, je ne prenais plus de plaisir dans mon métier. Je l’ai retrouvé par les approches de l’agriculture biologique, les notions de gestion du sol, de préservation de la biodiversité. Et puis, il y avait des problèmes de prix sur la filière conventionnelle : ils n’étaient plus rémunérateurs. On nous poussait à toujours produire plus pour compenser la baisse des marchés. On en arrivait à rechercher des rendements de plus de 80 tonnes/ha en pomme ! Ca n’était plus tenable. J’ai d’abord commencé par convertir les vergers de pommes, puis les pruniers d’Ente. Mon objectif à terme est d’arriver à des surfaces 100 % bio. Il me reste encore des surfaces de pommiers conventionnels sur certaines variétés comme la Golden, la Fuji ou la Chanteclerc, mais celles-ci seront probablement en conversion avant la fin de l’année !

Au début de ma conversion, j’ai eu la chance d’être parrainé par Yves GUIBERT, un arboriculteur très expérimenté dans la bio. Cela a été très rassurant d’avoir un référent, un collègue, qui puisse répondre à mes questions et à mes angoisses ! Cette période de conversion est une étape difficile et c’est important d’être épaulé. Le CIVAM Bio 47 m’a aussi aidé sur le volet technique, les dossiers administratifs. Ils m’ont permis de rencontrer d’autres producteurs inscrits dans la même démarche.

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